Hier j'ai vu un film iranien... et les films iraniens ça court pas les rues, surtout en ce moment... Généralement on connait Persepolis de Marjane Satrapi ou dans un autre styleAbbas Kiarostami et pour le reste difficile de savoir... Cependant le cinéma iranien est présent, puisqu'à titre d'exemple, 44 réalisateurs ont déjà participé au festival de Cannes. L'industrie du cinéma semble, à priori bien portante en Iran. Cependant ce n'est pas si facile, le manque de subvention ou plutôt la baisse totale ou partielle du soutien de l'état et le manque de distributeurs et de salles pour les petites distributions rendent la créativité difficile.
On connait tous ce qui se passe actuellement en Iran et je ne suis pas la pour vous faire un cours de géopolitique même si cela pourrait être tout aussi intéressent. L'Iran est un pays qui fascine par sa culture son histoire et bien sur par son actualité.
Je reprends le fil de mon histoire, hier je suis donc allé voir le film de Bahman Ghobadi "No one knows about Persians cats" tourné clandestinement en 17 jours à Téhéran . Ce film met en lumière l'itinéraire de plusieurs groupes musicaux illégaux, et la difficulté de trouver des endroits pour faire vivre cette musique afin d'éviter la censure. Cette plongée dans la vie mouvementée de Téhéran et de sa jeunesse qui aime la musique moderne et veut en faire partie (même si celle ci est dite impure). Dans une période ou la culture underground reste choisi et relativement confortable dans les pays occidentalisé, eux vivent et subissent ce manque de liberté en répétant sur les toits de la ville ou dans des caves. Ils risquent la prison à tout moment... Ce film nous fait prendre conscience qu'une multitude de courageux groupes de musique de tous les styles essaient de se faire entendre et de "réveiller la ville" ainsi que tout un pays.
"C'est çaTéhéran, une ville où tout ce que tu vois te provoque "
Kasi az gorbehaye irani khabar nadarehby Bahman Ghobadi Prix un certain regard à Cannes 2009.
Ambiance cinématographique, bande-son d'autoroute, réminiscences de rock choucroute et de disco italienne, hommage à Detroit, Subway est un duo anglais inspiré qui gagne à être connu. A mi-chemin entre les productions D*I*R*T*Y et DC Recordings, ils sont l'arme secrète de Soul Jazz Records. Je ne vous parlerais pas de révolution musicale, ni d'anachronisme en ce qui concerne Subway, leur musique n'appelant pas aux envolées lyriques ni à la stupéfaction. Subway c'est de la belle ouvrage comme on dit. Ceux qui aiment, au choix, Carl Craig, Neu!, Emperor Machine, Aphex Twin et/ou Giorgio Moroder seront séduits. Et ceux qui doutent face à l'évidence crasse de ces références ne douteront bientôt plus. Au-delà de l'hommage appuyé, Subway fait profil bas en toute humilité et honnêteté. La preuve avec Harmonia, un morceau clin d'oeil au groupe du même nom.
nager de nuit sur la mer lisse se retourner et voir au loin la rive inaccessible essayer de ralentir le bpm être moins éblouie plus calme penser que la terre est proche, deviner les arbres à l'horizon pour savoir où aller dans le mouvement des vagues, suivre ou ne pas suivre le courant se souvenir de ce qu'on entend dans ces moments là écouter les décibels qui s'approchent et regagner la fête sur la plage, retourner danser